DECROCHAGE SCOLAIRE : PRIORITE NATIONALE mais
DECROCHAGE SCOLAIRE : PRIORITE NATIONALE
mais
RECONNAISSANCE MINIMALE
& PRECARITE MAXIMALE
DES personnels de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS)
Un métier de l’éducation nationale non reconnu :
Alors que la Ministre, encore le 14 novembre dernier, en séminaire sur le décrochage scolaire, se félicite de la baisse du nombre des décrocheurs, devant la presse et en l’absence des coordonnateurs conseils pour la MLDS que l’on oublie systématiquement d’inviter,
Dans les faits :
Les moyens sont en baisse, il n’y a eu aucune embauche alors que les missions sont de plus en plus nombreuses,
Les personnels pour la plupart sont contractuels, sans réelle perspective de titularisation,
les concours réservés CPIF sont mis en place de façon très aléatoire et avec très peu de postes au concours
Il n’y a pas de vrais statuts finalisés
Des Obligations Réglementaires de Service et des grilles salariales non définies nationalement et laissées à la discrétion des Rectorats, tout comme le versement des primes (ISO, REP, ou IFTS, HSE, etc.) et des frais de déplacement inhérents à la fonction.
La MLDS au niveau national c’est :
L'assurance d'un suivi et d'un accueil en établissement scolaire de près de 35 000 « décrochés » (élèves ayant échoué aux examens, élèves sans affectation à la rentrée scolaire, en rupture de formation…), tous les ans.
Le montage d'actions spécifiques au sein d’établissements scolaires et « hors les murs » sous couvert des chefs d'établissement et d'équipes d'enseignants volontaires pour travailler en plus de leur temps de travail.
Un travail de conseil auprès des équipes dans les établissements dans le cadre de la prévention du décrochage scolaire et la mise en place des parcours individualisés et des GPDS.
Le tissage d'un réseau de partenaires sur les territoires pour proposer/apporter des solutions d'insertion sociale et/ou professionnelle.
Les personnels MLDS et leurs organisations syndicales exigent :
Un plan de titularisation de tous les contractuels
Un statut et des ORS nationaux qui prennent en compte les spécificités et les conditions nécessaires à l’exercice de notre métier :
Des contrats d’enseignants
La pondération due aux collègues qui sont en face à face élève
La nécessité d’un temps d’autoformation hebdomadaire
La pondération due au travail de partenariat
Des frais de déplacements conséquents
Les mêmes primes que les autres enseignants titulaires (ISO, REP et REP+)