Publication spéciale "MLDS"-8 pages du SNES FSU
Coordos MLDS: un groupe sur les réseaux sociaux
La MLDS: Décrochage de Salaire!
QUESTIONNAIRE MLDS
Chers collègues,
Alors même que le Groupe de travail Ministère/Organisations syndicales concernant les personnels MLDS n'est pas encore terminé, un BO est paru le 30/12/2016:
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=111226
Sur l'Académie de Créteil, nos différentes mobilisations nous ont montré que l'action collective permettait des avancées significatives en termes de salaires et de conditions de travail.
http://coordosexasperes.canalblog.com/
Nous aimerions aujourd'hui amplifier le mouvement et l'étendre au niveau national.
Pour cela, il nous paraît nécessaire de faire le point sur les conditions d'exercice des personnels MLDS dans les différentes académies.
Nous vous proposons donc de renseigner ce questionnaire en ligne:
https://www.sondageonline.fr/s/f220a54
Cela permettra aux organisations syndicales de faire entendre nos voix et nos revendications lors du prochain GT de janvier notamment .
DECROCHAGE SCOLAIRE : PRIORITE NATIONALE !
DECROCHAGE SCOLAIRE : PRIORITE NATIONALE !
RECONNAISSANCE MINIMALE & PRECARITE MAXIMALE DES personnels
Depuis les premières structures dites JED (« jeunes en difficulté ») créées en 1981, en même temps que naissaient les ZEP (zones d’éducation prioritaires) et la politique d’éducation prioritaire mise en œuvre par Alain Savary, la lutte contre le décrochage scolaire a toujours été considérée comme un phénomène conjoncturel par les gouvernements successifs.
Ces deux champs ont fait l’objet d’une succession de politiques et de dispositifs consécutifs et discontinus, car considérés comme provisoires.
Or « corriger l’inégalité [sociale] par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et dans les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé » (circulaire du 9 juillet 1981), comme la lutte contre le décrochage scolaire, doivent être des priorités nationales.
Un métier de l’éducation nationale non reconnu :
La Ministre, le 14 novembre dernier, en séminaire sur le décrochage scolaire, se félicitait de la baisse du nombre des décrocheurs, devant la presse et en l’absence des coordonnateurs-trices conseil pour la MLDS que l’on oublie systématiquement d’inviter,
Dans les faits :
-
Les moyens sont en baisse, il n’y a eu aucune embauche alors que les missions sont de plus en plus nombreuses,
-
Les personnels sont contractuels pour la plupart, sans réelle perspective de titularisation, il n’y a ni concours externe, ni concours interne. Le concours réservé CPIF est mis en place de façon très aléatoire et avec très peu de postes ouverts.
-
Il n’y a pas de vrai statut national, le GT est en cours depuis plus de 3 ans
-
La gestion des personnels, précaires pour la grande majorité, est laissée à l’appréciation des seuls rectorats (Obligations Réglementaires de Service, grilles salariales, versement des primes : ISO, REP, ou IFTS, HSE, etc., frais de déplacement inhérents à la fonction).
Les personnels MLDS et leurs organisations syndicales exigent :
-
Un plan de titularisation de tous les contractuels
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Un statut et des ORS nationaux qui prennent en compte les spécificités et les conditions nécessaires à l’exercice de leur métier :
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Des contrats d’enseignants
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La pondération due aux collègues qui sont en face à face élève
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La pondération hebdomadaire pour du temps d’autoformation nécessaire à l’exercice du métier de conseil
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La pondération due au travail de partenariat
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Des frais de déplacements inhérents à la fonction
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Les mêmes primes que les autres enseignants titulaires (ISO, REP et REP+ et NBI et IFTS pour les personnels titulaires)
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Un mouvement national avec des règles claires
Ils seront présents aux côtés de leurs autres collègues enseignants, sur les rendez-vous pour l’éducation prioritaire, la réforme de la rémunération des personnels contractuels,
Et lors du GT6 (groupe de travail ministériel) de janvier pour la reconnaissance de leur métier, statut et ORS.
A Créteil, la MLDS c’est
- 5032 jeunes vus en entretiens sur les quelques 9000 jeunes repérés par le SIEI (système interministériel d'échange d'informations : celui-ci permet de repérer les jeunes de plus de seize ans qui ont quitté la formation initiale sans diplôme de niveau V),
- 2800 jeunes adressés au réseau FOQUALE,
- 1985 jeunes accompagnés dans le cadre du réseau FOQALE (dont 1750 pris en charge dans une action spécifique MLDS),
- le conseil et l’accompagnement des équipes pédagogiques des GPDS (groupe de prévention du décrochage scolaire) des établissements scolaires du second degré, soit des 417 collèges et 313 lycées que compte l’académie.
Et
- une équipe de moins de 40 équivalents temps pleins de coordonnateurs-trices (dont 5 aux niveaux départementaux et académiques) et à plus de 60 % contractuelle.
La mobilisation paie
Les coordonnateurs MLDS de Créteil ont fait grève et se sont joints au mouvement pour l’éducation prioritaire. Ils viennent d’obtenir :
-
Le reclassement indiciaire de leurs collègues nouvellement embauchés (au départ sur des contrats moins disant que leurs collègues plus anciens)
-
La promesse de postes supplémentaires pour la rentrée prochaine
-
La promesse du versement des primes REP et REP+, depuis septembre 2016
Pour autant, ils restent mobilisés, et exigent
Une politique volontaire et à la hauteur des enjeux pour l’éducation prioritaire et la lutte contre le décrochage scolaire :
- des moyens pérennes et structurels (locaux pour accueillir les élèves pris en charge et ceux qui devraient l’être, des moyens dans les DHG pour rémunérer les enseignants qui interviennent sur les actions),
- des postes en nombre suffisant,
- l’embauche de tous les collègues sur des contrats de 12 mois au moins, une grille salariale et une reprise de l’ancienneté professionnelle équitable pour tous,
- la rétroactivité du paiement des primes REP et REP+ au 1er janvier 2015, comme les autres enseignants,
- une augmentation des rémunérations des personnels contractuels,
- une reconnaissance de leur métier et un vrai statut national,
DECROCHAGE SCOLAIRE : PRIORITE NATIONALE mais
DECROCHAGE SCOLAIRE : PRIORITE NATIONALE
mais
RECONNAISSANCE MINIMALE
& PRECARITE MAXIMALE
DES personnels de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS)
Un métier de l’éducation nationale non reconnu :
Alors que la Ministre, encore le 14 novembre dernier, en séminaire sur le décrochage scolaire, se félicite de la baisse du nombre des décrocheurs, devant la presse et en l’absence des coordonnateurs conseils pour la MLDS que l’on oublie systématiquement d’inviter,
Dans les faits :
Les moyens sont en baisse, il n’y a eu aucune embauche alors que les missions sont de plus en plus nombreuses,
Les personnels pour la plupart sont contractuels, sans réelle perspective de titularisation,
les concours réservés CPIF sont mis en place de façon très aléatoire et avec très peu de postes au concours
Il n’y a pas de vrais statuts finalisés
Des Obligations Réglementaires de Service et des grilles salariales non définies nationalement et laissées à la discrétion des Rectorats, tout comme le versement des primes (ISO, REP, ou IFTS, HSE, etc.) et des frais de déplacement inhérents à la fonction.
La MLDS au niveau national c’est :
L'assurance d'un suivi et d'un accueil en établissement scolaire de près de 35 000 « décrochés » (élèves ayant échoué aux examens, élèves sans affectation à la rentrée scolaire, en rupture de formation…), tous les ans.
Le montage d'actions spécifiques au sein d’établissements scolaires et « hors les murs » sous couvert des chefs d'établissement et d'équipes d'enseignants volontaires pour travailler en plus de leur temps de travail.
Un travail de conseil auprès des équipes dans les établissements dans le cadre de la prévention du décrochage scolaire et la mise en place des parcours individualisés et des GPDS.
Le tissage d'un réseau de partenaires sur les territoires pour proposer/apporter des solutions d'insertion sociale et/ou professionnelle.
Les personnels MLDS et leurs organisations syndicales exigent :
Un plan de titularisation de tous les contractuels
Un statut et des ORS nationaux qui prennent en compte les spécificités et les conditions nécessaires à l’exercice de notre métier :
Des contrats d’enseignants
La pondération due aux collègues qui sont en face à face élève
La nécessité d’un temps d’autoformation hebdomadaire
La pondération due au travail de partenariat
Des frais de déplacements conséquents
Les mêmes primes que les autres enseignants titulaires (ISO, REP et REP+)